Baños de AguaSanta dans la version longue (sinon, globalement c’est le mot pour les toilettes). Déjà en soi, décider d’aller passer quelques jours à Baños, c’est un peu inconscient. La ville est accrochée sur le flanc du volcan ungurahua qui est loin d’être inactif. Il est entré en éruption en 1999 et continue à cracher régulièrement un peu de lave et des rochers depuis. Mais ici, aucune importance, la ville est protégée par la Vierge et les habitants sont persuadés qu’ils seront épargnés. En plus, ils peuvent profiter des eaux thermales et les environs de la ville, spectaculaires, attirent de nombreux touristes Equatoriens et étrangers. Baños est coincée entre 2 parois abruptes verdoyantes desquelles dégringolent de vertigineuses cascades qui rejoignent le tumulteux rio Pastaza. Pour finir, on n’est qu’a 1850m d’altitude il y fait plutôt doux. C’est donc le lieu idéal pour tout un tas de sport terrestres et aquatiques : VTT, Canyoning, Ziplining, escalade, saut a l’élastique, parapente, randonnée.


Sitôt débarqués du bus, on s’est précipités aux bains publics . On a barbotés dans un bain a 45¨° (c’est chaud !!), puis eau glacée, puis eaux a 35° avec plus de 4 personnes au mètre carré. Pittoresque ! Tout ça de nuit au pied de la cascade.


Le lendemain notre plus grande activité a été de manger des pâtes et ca faisait rudement du bien.


Mercredi

canyoning avec une équatorienne , une américaine et 2 guides. Cascades en rappel , saut et pataugeage dans la rivière. Une bonne activité quand il pleut des cordes ! On s’est ensuite régalés d’une truite fraichement extraite du bassine et posée directement sur le barbecue.. Slurp !!! (Meilleure que la truite du Titicaca.. !!). Sabina, l’équatorienne, nous a ensuite tous montés en voiture jusqu’à la casa del Arbol, un mirador servant a surveiller le volcan ( dans la brume) qui a aussi 2 balançoires au-dessus du vide avec une superbe vue sur banos et les environs.


Enfin, Jeudi,

comme l’endroit était vraiment agréable, avec Rémi on a décidé de s’envoyer en l’air… pour un baptême de parapente. Malheureusement il ne faisait vraiment pas très beau et assez froid. En particulier le volcan est resté très très timide, enveloppé dans un gros cumulonimbus. N’empêche, voler installé dans un confortable harnais, piloté par un pro, c’est quand même une sensation géniale !! On a fini frigorifiés mais avec la banane !


Départ ensuite pour Cuenca, 3e ville du pays, vivante mais bien plus détendue que Quito, avec un beau centre ville. On s’est baladé le nez en l’air, observant églises et balcons, et profitant de l’animation du grand weekend (jour férié lundi). On a aussi déniché une microbrasserie qui faisait de la bière au litre. Chouette ! On en appris plus sur les Panamas, ces chapeaux de paille tressés en fait originaire de la région de Cuenca ( !!!). Dimanche on s’est lancé dans une expédition vers le ruines d’Ingapirca au nord de Cuenca ( des ruines inca), mais c’était globalement une mauvaise idée un dimanche de grand weekend. 2h30 dans un bus bien chargé, puis 30 min de queue pour les tickets puis 1 bonne heure de queue pour accéder aux ruines ou on nous fait rentrer par groupe de 35. C’est à se moment qu’il s’est mis a pleuvoir. On nous a pressé de guides en guides, chacun ayant 3 phrase d’explications a nous donner. On reste en groupe et on avance. En 20 min c’était plié ! Bon un peu décevant après un si long trajet. On attendra le Pérou pour apprendre qqchose sur les incas..


Direction ensuite Vilcabamba encore plus au sud, a 6h de bus de la. On la surnomme la vallée des centenaires, suite a un article du national geographic dans les années 70, qui recensait un nombre inhabituel de centenaires dans le coin, dont certains disaient avoir plus de 128ans. Bon en fait c’était plutôt des registres d’état civils mal tenus et un peu d'exageration, toujours est-il que le village a gardé cette réputation. On y vivrait bien, au calme, en mangeant sainement et l’eau aurait peut-être des vertus miraculeuses. Ça a donc attirés plein de gringos vieux et jeunes, voyageurs et hippies en quête du bonheur. Et pour cause, c'est un petit village très mignon et paisible, niché au milieu des collines. Il y fait bon randonner, à pied ou a cheval. C’est donc ce qu’on a fait.. à cheval, équipés de bottes en caoutchouc et d’un sombrero de cowboy. Chouette ballade dans les collines jusqu’à une cascade. Enfin aujourd’hui plus de petit centenaire équatorien gaillard sur la place du village, l’immobilier a explosé, les anciens ont du s'éloigner dans la campagne.


Apres 4h de dada on est un peu cassé de partout, et on tue le temps en attend de prendre notre bus de nuit. Fini l’Equateur et en route pour le Pérou !!